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Le réseau mobile d'Orange creuse l'écart avec ses concurrents
La dernière enquête du régulateur des télécoms montre une amélioration générale de la couverture et des débits 4G des opérateurs. En tête du classement depuis dix ans, Orange se détache plus nettement encore de ses trois poursuivants SFR, Bouygues Telecom et Free.
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Et de dix. Le trophée du meilleur réseau mobile français revient encore une fois à Orange. La vaste campagne annuelle de mesures publiée mardi par l'Arcep - le régulateur des télécoms - ne laisse pas de place au doute. « Orange a creusé l'écart avec les autres opérateurs », relève Guillaume Decorzent, chef de l'unité couverture et investissements mobiles à l'Arcep.
En France métropolitaine, le débit moyen descendant (c'est-à-dire la vitesse de l'Internet mobile pour télécharger une photo ou afficher une page Web sur son téléphone, par exemple) atteint 74 Mb/s chez l'opérateur historique - contre 47 Mb/s chez SFR, 40 chez Bouygues et 33 chez Free.
La freebox V7 vers les telecoms pro ?

Une solution adaptée pour les professionnels, quand Free telecom va proposer une GTR 4 ou 8H.
Peut être cette idée a déjà germé dans la tête de Xavier Niel ?
L’Internet Hybride est une technologie rendant possible l’agrégation de débits Internet montant et descendant de n’importe quels réseaux d’accès.
La solution d’Internet Hybride a été développée sur la base d’une évolution du protocole de transport TCP, Multipath TCP (MPTCP) standardisée par l’IETF (RFC 6824). Le Broadband Forum finalise actuellement la standardisation de l’utilisation de Multipath TCP pour ces réseaux d’accès hybrides.
Elle permet l’utilisation simultanée des réseaux ADSL et 4G et ainsi acheminer le trafic Internet via ces 2 accès pour offrir un débit plus important. Voici une vidéo qui montre comment ces réseaux sont sollicités pour l’affichage d’une vidéo HD sur Youtube.
Afin de pouvoir combiner les 2 débits, une première composante logicielle est installée sur les routeurs ADSL ou 4G de l’abonné et la seconde composante logicielle est quant à elle déployée dans l’infrastructure de l’opérateur titulaire du réseau fixe et mobile.
Le lancement d’Orange Bank reporté

L’opérateur qui devait initialement lancer son offre bancaire le 6 juillet a décidé de reporter ce lancement. Il fait face à des difficultés dans « l’expérience client ». Testée depuis mi-mai auprès d’environ 1.000 salariés, l’offre doit poursuivre sa phase de test.
Ce devait être un lancement en grande pompe au tout début de l'été. Mais Orange n'est visiblement pas dans les starting-blocks. Face aux difficultés à assurer une expérience client satisfaisante, l'opérateur a décidé de reporter son lancement.
« Nous optons plutôt pour un lancement échelonné», explique un proche du groupe qui indique qu'il « s'agit désormais pour l'opérateur de peaufiner l'expérience client ». En interne, certains salariés, qui testent l'offre, évoquent en effet des incidents dans l'utilisation de l'application bancaire.
Des informations confirmées par Stéphane Richard, le président directeur général d'Orange qui explique dans une interview à Paris Match qu'il a « décidé de prolonger la phase de test » de son offre bancaire. « Nous allons prendre le temps nécessaire, car nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir le moindre bug. », a t-il précisé. Actuellement en congrès à Marrakech avec les principaux cadres d'Orange, le patron de l'opérateur pourrait donner plus de détails sur les raisons de ce report.
Prévu initialement pour le 6 juillet , le lancement de l'offre bancaire a été reporté sine die. Le groupe va toutefois poursuivre ses tests auprès de ses salariés. Depuis mi-mai, l'offre bancaire d'Orange est testée par près de 1.000 salariés. Et l'opérateur veut désormais ajouter chaque semaine 500 salariés supplémentaires à ce panel de testeurs.
Pour l'instant, aucune date de lancement officiel n'est avancée. En interne, le groupe a indiqué à des représentants de ses salariés que cela ne devrait pas intervenir avant la rentrée de septembre.
Premier opérateur français à se lancer dans la banque, Orange vise deux millions de clients d'ici à 10 ans. Pour cela, le groupe parie sur la gratuité et l'instantanéité de son offre de banque 100% mobile . Par ailleurs, Orange dispose de 27 millions de clients dans le mobile, un atout clé pour démarrer dans la banque .
TF1 lance un ultimatum aux "telcos" pour se faire payer

C'est une première sommation. Selon nos informations, TF1 a envoyé des lettres recommandées aux opérateurs télécoms et à Canal pour leur signifier qu'ils ne pourraient bientôt plus reprendre le signal de ses chaînes gratuites (TF1, TMC, NT1, HD1, LCI) sur leurs offres OTT s'ils ne le payaient pas. L'écran noir pourrait être le lot de certains distributeurs dès le 30 avril, soit entre les deux tours de la présidentielle.
L'impact serait relativement limité si la menace était mise à exécution car seule la diffusion sur ordinateurs et appareils mobiles à travers MyCanal ou les équivalents d'Orange, de SFR et de Free, est concernée. Mais ce geste montre la détermination de TF1 à se faire rémunérer son signal par les distributeurs, en particulier lorsqu'ils le relaient sur leur box ou leur décodeur branché à la télévision.
« Les dirigeants de TF1 doivent avoir la main qui tremble en formulant cette menace », commente un acteur du secteur. En effet, le message des opérateurs télécoms depuis que TF1, ainsi que M6, ont demandé une rémunération pour leur diffusion il y a un an, n'a pas bougé d'un pouce : pourquoi payer alors que c'était gratuit ? Et TF1 n'a pas de pouvoir de négociation puisqu'il ne peut pas se couper de 50 % des foyers qui reçoivent leur télévision par des box. Les opérateurs sont également de gros annonceurs et peuvent couper leur budget publicitaire sur la première chaîne et ses petites soeurs, note cet acteur du secteur.
Cela dit, la filiale de Bouygues, qui a apparemment abordé la négociation en demandant 100 millions d'euros, estime avoir de bons arguments. Elle ne voit pas pourquoi les opérateurs paient des centaines de millions d'euros pour des droits du sport et refusent de payer quelques dizaines de millions d'euros pour des chaînes réunissant pourtant des audiences considérables. Et ce, alors que le fait que TF1 soit inclus dans leurs offres télé ajoute de la valeur à ces dernières.
TF1 estime aussi qu'il serait juste que les « telcos » rémunèrent davantage la création française par ce biais. Et que la rémunération du signal des chaînes comme TF1 se pratique dans plusieurs pays européens comme l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, le Portugal et la Pologne. Il faut ajouter que la filiale de Bouygues veut diminuer sa dépendance aux revenus publicitaires, devenus incertains ces dernières années.
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Un nouveau lobby des télécoms est né
Une vingtaine de petits opérateurs locaux se sont réunis pour créer l’AOTA et peser davantage auprès du régulateur et des grands acteurs du secteur.
Dans les télécoms, l'heure est à l'unité et au rassemblement, du moins chez les petits opérateurs. Une nouvelle fédération professionnelle vient de voir le jour. L'AOTA, l'Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs, regroupe 22 entreprises, employant près de 500 salariés, et réalisant un chiffre d'affaires cumulé proche de 100 millions d'euros. Parmi ces premiers membres, on retrouve des sociétés comme Adenis, Netalis, Muona ou encore Hexatel.
Il s'agit essentiellement de petits opérateurs spécialisés sur le marché entreprises, et implantés au niveau local. Des acteurs qui peinent à se faire entendre par les grands opérateurs, les équipementiers, les autorités ou encore le régulateur. « En restant seuls dans notre coin, on ne pèse pas lourd. Mais en parlant d'une seule voix, on sera davantage écouté, et le rapport de force pourra évoluer », commente David Marciano, le président d'AOTA et co-dirigeant de Adenis.
L'association est née du besoin pour ces petits opérateurs de faciliter l'accès aux réseaux fibre de Orange et SFR , qui dominent le marché entreprises. Et de pouvoir ainsi proposer des offres très haut débit plus compétitives à leurs clients.
L'AOTA partage ce combat avec d'autres opérateurs alternatifs, plus importants, dont les intérêts sont défendus par un autre lobby : Alternative Telecom. Celui-ci a exprimé la semaine dernière ses inquiétudes sur le sujet . « La problématique est similaire et on dit à peu près la même chose sur la fibre », reconnaît David Marciano. Qui précise toutefois que « l'ADN de notre association est plus opérationnel ». Des premiers contacts ont été noués avec les grands opérateurs, avec un accueil jugé plutôt positif.
L'AOTA ne veut pas se définir comme un simple lobby, qui viendrait concurrencer les autres fédérations du secteur. S'ils se focalisent aujourd'hui sur le volet réglementaire, ses membres, qui se voient « comme des confrères et pas des concurrents », veulent aller plus loin.
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Roaming : c’est enfin officiel, les frais d’itinérance dans l’UE seront abolis dès le 15 juin !
La gratuité des frais de roaming vient d’être adopté par le Parlement européen. Ainsi, à partir du 15 juin 2017 plus aucun frais d’itinérance ne vous seront demandés dans les 28 pays membres de l’Union européenne. Ceci est possible grâce à un accord trouvé entre les opérateurs sur les prix de gros des données mobiles.
Voyager dans l’Union européenne et ne plus pouvoir envoyer de messages, appeler ou encore surfer sur internet ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. En effet, le Parlement européen à Strasbourg a adopté une mesure qui va mettre fin aux frais d’itinérance dans l’Union européenne. Une décision qui aura mis 10 ans à être mise en place et validée par le Parlement. Selon la rapporteure du texte pour le Parlement européen Miapetra Kumpula-Natri :
Les Européens ne seront plus en état de choc quand ils recevront leur facture de téléphone. Ils avaient jusqu’à présent l’habitude d’éteindre leur téléphone quand ils passaient une frontière
Roaming : de l’illimité, partout, tout le temps !
Ainsi, cette décision permettra aux citoyens des pays de l’Union européenne d’utiliser leur abonnement téléphonique sans devoir débourser un centime de plus. Ils pourront donc s’envoyer des SMS, appeler et utiliser internet dans un autre pays que celui où ils résident sans engager des frais supplémentaires par rapport à leur abonnement.
- Lire également : Quel opérateur propose la meilleure offre de roaming ?
Cette décision est rendue possible par la baisse des prix de gros maximum que se facturent les opérateurs. Par conséquent jusqu’à 2022 ces prix ne pourront pas dépasser 3,2 centimes d’euro la minute pour les appels et un centime pour les SMS. Et le prix du giga-octet de données internet sera abaissé à 2,5 euros maximum. Le commissaire en charge du Marché unique numérique, Andrus Ansip explique :
Il fallait réduire les prix d’itinérance en gros, sinon beaucoup d’opérateurs n’auraient pas pu supprimer les frais d’itinérance sans augmenter leurs tarifs
La planète télécoms met la pression pour précipiter l’arrivée de la 5G
L’écosystème s'est mis d’accord pour définir des normes provisoires pour la « quasi » 5G.Les démonstrations se multiplient et les premiers services sont attendus pour l’an prochain.
L'industrie des télécoms a décidé d'aller plus vite que la musique. Depuis deux ans, la 5G est dans toutes les têtes, fait partie de toutes les discussions et de toutes les présentations des différents acteurs du secteur. Au Mobile World Congress, organisé il y a un mois à Barcelone, elle s'affichait partout . Le déploiement de cette nouvelle technologie, censée offrir, entre autres améliorations, des débits au moins cent fois supérieurs à la 4G, est pourtant prévu à partir de 2020. Mais le calendrier pourrait s'accélérer, sous la pression des équipementiers et des opérateurs.
Lors d'une réunion organisée il y a trois semaines à Dubrovnik, en Croatie, le 3GPP, l'organisme international qui produit et publie les spécifications techniques pour les réseaux mobiles, a validé le principe d'une accélération du processus de normalisation. Cela devrait passer notamment par la validation d'une « quasi » 5G dès l'an prochain.
La proposition vient des industriels eux-mêmes. En ouverture du MWC, le mois dernier, une vingtaine d'entreprises, dont Ericsson, Qualcomm, ATT et Vodafone, avait signé une lettre commune appelant à aller plus vite sur la standardisation, afin de multiplier les tests et de pouvoir offrir des services plus rapidement. « Des réunions de la 3GPP, il y en a tous les mois. Mais là, on sent clairement une volonté d'accélérer depuis le début de l'année, et encore plus depuis Barcelone », témoigne un bon connaisseur du secteur.
L'industrie s'est pour l'instant accordée sur l'adoption d'une norme intermédiaire et provisoire, baptisée « Non Standalone New Radio 5G ». Elle pourrait être prête dès la mi-2018, et permettre ainsi aux « telcos » de délivrer de nouveaux services, en attendant la vraie 5G. « Il s'agit en fait d'une pré-5G, qui fonctionnera sur les réseaux actuels. On va pouvoir prendre les infrastructures et les fréquences utilisées par la 4G pour fournir des performances qui ressemblent aux promesses de la 5G », explique Merouane Debbah, directeur de la R&D chez Huawei France.
Avec cette première spécification, assure l'expert, il sera ainsi possible d'offrir des débits d'au moins 10 Gbits par seconde, ce qui correspond aux objectifs de la 5G. En revanche, il ne sera pas possible de délivrer les latences (temps de réponse) attendues (1 milliseconde), ou même ce qui est requis en termes de consommation énergétique. « Il faudrait changer tout le coeur de réseau pour y arriver », précise Merouane Debbah.
Difficile d'imaginer aussi que des smartphones 5G seront disponibles dès 2018, même si Qualcomm propose déjà dans son catalogue produits des composants (modems) compatibles. Les opérateurs américains Verizon et ATT, très en avance sur le sujet, veulent utiliser la pré-5G pour pouvoir fournir des services commerciaux dès l'an prochain, mais pour un usage s'apparentant à l'Internet fixe. Des tests sont déjà en cours dans une dizaine de villes outre-Atlantique. Ils doivent permettre aux opérateurs de mieux apprécier les caractéristiques techniques mais aussi le coût de déploiement et les offres commerciales qui peuvent être conçues.
En France, la 5G semble encore lointaine, alors qu'environ 20 % de la population n'a pas encore accès à la 4G. Mais les opérateurs télécoms, encouragés par les équipementiers, multiplient aussi, depuis le début de l'année, les expérimentations. Après Orange fin janvier , c'était au tour de Bouygues Telecom de faire une « démo » il y a dix jours, face à la presse - dans les deux cas, Ericsson était partenaire technologique.
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4G : Bande 700 MHz, antenne Bouygues, SFR, Free, Orange
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Antennes 4G : Bouygues Telecom toujours en tête, SFR en forme - DegroupNews
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Antennes 4G : SFR passe devant Orange - DegroupNews
L'ANFR vient de publier son Observatoire des réseaux 2G, 3G et 4G. En janvier 2017, surprise : SFR a inversé la tendance en passant devant Orange relégué à la troisième place. Bouygues Teleco...
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NRA-MeD, c'est quoi ?
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Qu'est-ce que le NRA-MeD (anciennement NRA-ZO) ?
Ecrit par François Le Gall Le NRA Zone d'ombre (NRA ZO) est une solution technique filaire sur la boucle locale cuivre consistant à créer un nouveau noeud de raccordement d'abonnés (NRA) couvra...
http://www.ariase.com/fr/guides/nra-noeud-raccordement-2.html
La banque de Orange s’appellera Orange Bank
Le groupe de télécoms a annoncé vendredi la signature d’un accord avec l’assureur Groupama pour l’acquisition de sa filiale bancaire Groupama Banque, qui sera renommée Orange Bank début 2017 et vise plus de 2 millions de clients d’ici 10 ans.
L’offensive de Orange dans les services financiers se précise. Au terme d’un peu plus de trois mois de négociations exclusives, le groupe de télécoms a annoncé vendredi matin la signature d’un accord avec l’assureur Groupama pour l’acquisition de sa filiale bancaire Groupama Banque, qui sera renommée Orange Bank d’ici début 2017. Cet accord va se concrétiser par l’entrée de Orange au capital de la banque en ligne du groupe mutualiste à hauteur de 65 %, Groupama conservant 35 %.
Orange Bank sera une banque mobile qui proposera « l’essentiel des services bancaires via une expérience client mobile et digitale unique », précisent les deux partenaires. L’objectif est bien d’offrir toute la palette, du compte courant à l’épargne, en passant par le crédit et l’assurance ou le paiement, et de convaincre « plus de 2 millions de clients » d’ici 10 ans. Ce portefeuille représenterait un gain de pas moins de 1,5 million de clients par rapport au nombre d’utilisateurs existant de Groupama Banque aujourd’hui. A titre de comparaison, ING Direct a mis plus de quinze ans pour dénombrer 1 million de clients particuliers, dont seulement 350.000 comptes courants. Quant à Boursorama, la filiale de Société Générale revendiquait 757.000 clients à la fin de l’année dernière.