5g
Le réseau mobile d'Orange creuse l'écart avec ses concurrents
La dernière enquête du régulateur des télécoms montre une amélioration générale de la couverture et des débits 4G des opérateurs. En tête du classement depuis dix ans, Orange se détache plus nettement encore de ses trois poursuivants SFR, Bouygues Telecom et Free.
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Et de dix. Le trophée du meilleur réseau mobile français revient encore une fois à Orange. La vaste campagne annuelle de mesures publiée mardi par l'Arcep - le régulateur des télécoms - ne laisse pas de place au doute. « Orange a creusé l'écart avec les autres opérateurs », relève Guillaume Decorzent, chef de l'unité couverture et investissements mobiles à l'Arcep.
En France métropolitaine, le débit moyen descendant (c'est-à-dire la vitesse de l'Internet mobile pour télécharger une photo ou afficher une page Web sur son téléphone, par exemple) atteint 74 Mb/s chez l'opérateur historique - contre 47 Mb/s chez SFR, 40 chez Bouygues et 33 chez Free.
Exclusif : Lancement de la 6G
Selon nos informations, le déploiement de la nouvelle norme réseau “révolutionnaire” se fera dans les prochaines semaines.

Le déploiement de la 6G débutera cette fois par Rouen
Effervescence chez un opérateur Francais (Le troublions des télécoms). Aprés le lancement de la 5G, c’est bien la 6G qui pointe le bout de son nez dans notre douce France.
D’après nos renseignements, on ignore quand se fera le passage à la 6G et se concentrera directement sur la 6G, « vu le temps nécessaire pour obtenir les autorisations de l’administration de l'ARCEP ». Des documents allant dans ce sens circulent d’ailleurs au sein de plusieurs rédactions.
Cette fois-ci,Seine Maritime ne sera pas à la traîne puisque c’est à Rouen que ce sont faits les premiers tests. Selon une source proche du dossier, c’est à Rouen que la 6G a été repérée pour la première fois, et ce n’est pas un hasard : Rouen a une grande valeur sentimentale pour l'un des hommes les plus connu puisque c’est la commune qui l’a vue naître.
La France se placera donc en pionnière mondiale de cette technologie qui permettra aux utilisateurs de télécharger l’équivalent d’un film en moins d’une seconde en utilisant tout simplement… la pensée. Aussi futuriste que cela puisse paraître, il suffira concrètement de penser à un contenu pour que celui-ci se retrouve automatiquement sur votre appareil (smartphone, tablette et ordinateur).
« Avec la 6G, vous téléchargerez n’importe quel type de contenu rien qu’en le pensant », nous indique une source proche du dossier. Elle poursuit : « Le lancement du téléchargement est automatique et transparent, c’est vraiment révolutionnaire ».
La planète télécoms met la pression pour précipiter l’arrivée de la 5G
L’écosystème s'est mis d’accord pour définir des normes provisoires pour la « quasi » 5G.Les démonstrations se multiplient et les premiers services sont attendus pour l’an prochain.
L'industrie des télécoms a décidé d'aller plus vite que la musique. Depuis deux ans, la 5G est dans toutes les têtes, fait partie de toutes les discussions et de toutes les présentations des différents acteurs du secteur. Au Mobile World Congress, organisé il y a un mois à Barcelone, elle s'affichait partout . Le déploiement de cette nouvelle technologie, censée offrir, entre autres améliorations, des débits au moins cent fois supérieurs à la 4G, est pourtant prévu à partir de 2020. Mais le calendrier pourrait s'accélérer, sous la pression des équipementiers et des opérateurs.
Lors d'une réunion organisée il y a trois semaines à Dubrovnik, en Croatie, le 3GPP, l'organisme international qui produit et publie les spécifications techniques pour les réseaux mobiles, a validé le principe d'une accélération du processus de normalisation. Cela devrait passer notamment par la validation d'une « quasi » 5G dès l'an prochain.
La proposition vient des industriels eux-mêmes. En ouverture du MWC, le mois dernier, une vingtaine d'entreprises, dont Ericsson, Qualcomm, ATT et Vodafone, avait signé une lettre commune appelant à aller plus vite sur la standardisation, afin de multiplier les tests et de pouvoir offrir des services plus rapidement. « Des réunions de la 3GPP, il y en a tous les mois. Mais là, on sent clairement une volonté d'accélérer depuis le début de l'année, et encore plus depuis Barcelone », témoigne un bon connaisseur du secteur.
L'industrie s'est pour l'instant accordée sur l'adoption d'une norme intermédiaire et provisoire, baptisée « Non Standalone New Radio 5G ». Elle pourrait être prête dès la mi-2018, et permettre ainsi aux « telcos » de délivrer de nouveaux services, en attendant la vraie 5G. « Il s'agit en fait d'une pré-5G, qui fonctionnera sur les réseaux actuels. On va pouvoir prendre les infrastructures et les fréquences utilisées par la 4G pour fournir des performances qui ressemblent aux promesses de la 5G », explique Merouane Debbah, directeur de la R&D chez Huawei France.
Avec cette première spécification, assure l'expert, il sera ainsi possible d'offrir des débits d'au moins 10 Gbits par seconde, ce qui correspond aux objectifs de la 5G. En revanche, il ne sera pas possible de délivrer les latences (temps de réponse) attendues (1 milliseconde), ou même ce qui est requis en termes de consommation énergétique. « Il faudrait changer tout le coeur de réseau pour y arriver », précise Merouane Debbah.
Difficile d'imaginer aussi que des smartphones 5G seront disponibles dès 2018, même si Qualcomm propose déjà dans son catalogue produits des composants (modems) compatibles. Les opérateurs américains Verizon et ATT, très en avance sur le sujet, veulent utiliser la pré-5G pour pouvoir fournir des services commerciaux dès l'an prochain, mais pour un usage s'apparentant à l'Internet fixe. Des tests sont déjà en cours dans une dizaine de villes outre-Atlantique. Ils doivent permettre aux opérateurs de mieux apprécier les caractéristiques techniques mais aussi le coût de déploiement et les offres commerciales qui peuvent être conçues.
En France, la 5G semble encore lointaine, alors qu'environ 20 % de la population n'a pas encore accès à la 4G. Mais les opérateurs télécoms, encouragés par les équipementiers, multiplient aussi, depuis le début de l'année, les expérimentations. Après Orange fin janvier , c'était au tour de Bouygues Telecom de faire une « démo » il y a dix jours, face à la presse - dans les deux cas, Ericsson était partenaire technologique.
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5G en France
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