La loi anti-fraude impose aux entrepreneurs 2018, logiciel de facturation sécurisé et certifié.
La loi anti-fraude impose aux entrepreneursde posséder un logiciel de facturation sécurisé et certifié. Les micro-entrepreneurs n'échappent pas à la règle.
Afin de lutter contre la fraude à la TVA liée à l'utilisation de logiciels permettant la dissimulation de recettes, la loi de finances 2016 a instauré l'obligation de posséder un logiciel de comptabilité ou un système de caisse certifié.
En ligne de mire: tous les assujettis à la TVA, personnes physiques ou morales, de droit privé ou de droit public, qui enregistrent eux-mêmes les règlements de leurs clients. Cette obligation concerne également les commerçants et autres professionnels dont tout ou partie des opérations réalisées sont exonérées de TVA ou qui relèvent du régime de la franchise en base de TVA. Un auto-entrepreneur est donc concerné s'il enregistre lui-même les règlements de ces clients dans un logiciel de comptabilité ou de gestion.
A compter du 1er janvier 2018, les micro-entrepreneurs devront donc s'équiper (il ne sera plus possible d'établir un livre de recettes au format papier) ou mettre à jour leur logiciel existant. Leur nouvel équipement devra satisfaire aux conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données.
Une attestation de mise à jour ou un certificat d'achat seront délivrés par les éditeurs de logiciel.
En cas de contrôle, et d'absence de mise en conformité, une amende de 7.500 euros est prévue par l'administration.
La prise en main d'un nouveau logiciel demandant du temps, il est préférable de s'équiper rapidement, le 1er janvier 2018 étant la date butoir fixée.
Plusieurs logiciels en conformité avec la loi sont disponibles sur le marché comme par exemple EBP Auto-entrepreneur Pratic 2017 (39 euros HT) ou Instant Gestion Micro-entrepreneurs (69,90 euros HT).
Cyberattaques: une plateforme pour rapprocher victimes et prestataires
Le gouvernement a lancé mardi une plateforme d'aide aux victimes d'actes de cybermalveillance destinée aux particuliers comme aux PME alors que la cyberattaque Wannacry a mis en lumière le risque croissant lié aux attaques informatiques.
Expérimenté dans la région Hauts-de-France, le site www.cybermalveillance.gouv.fr sera disponible pour le reste du territoire en octobre.
"Le but est de mettre en contact les victimes de cyberattaques et des prestataires de service" qui peuvent leur venir en aide, a expliqué Louis Gautier, le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale lors d'une conférence de presse.
Si l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'informations (Anssi) assure la sécurité des administrations et des opérateurs d'importance vitale (OIV), les particuliers et les PME sont souvent démunis face aux attaques et cette plateforme a été conçue pour combler ce manque.
Concrètement, l'utilisateur peut s'identifier comme victime et recevoir des conseils et des contacts de prestataires informatiques à proximité.
Il peut également se renseigner sur la sécurité informatique: les messages électroniques qui peuvent contenir des virus, les rançongiciels, ces logiciels qui bloquent des ordinateurs et réclament des rançons, les codes de sécurité des téléphones mobiles etc...
Les prestataires, sociétés de services informatiques ou autoentrepreneurs, sont invités à s'inscrire pour être référencés sur la plateforme en échange d'engagements à respecter de bonnes pratiques, à conserver des éléments de preuves techniques pour un éventuel dépôt de plainte de la victime, et à remonter des informations techniques.
Cette dernière obligation vise à mieux recueillir les informations sur les attaques informatiques pour pouvoir établir des statistiques et mieux analyser la menace.
La qualité des services des prestataires ne sera pas vérifiée par la plateforme, mais les utilisateurs sont invités à noter et commenter les prestations, ce qui devrait aider à réguler ce marché.
Cette plateforme ne dispensera pas les victimes de porter plainte, mais leur permettra de mieux identifier leur problème avant de se rendre dans un commissariat.
La plateforme a été "incubée" par l'Anssi et va continuer sous forme d'un groupement d'intérêt public (GIP) associant des acteurs publics et privés.
La France a été plutôt moins touchée que d'autres pays par la cyberattaque de grande ampleur Wannacry qui a notamment paralysé mi-mai des hôpitaux en Grande-Bretagne.
"Nous avons recensé quatre victimes à l'échelle de l'Anssi", c'est-à-dire au sein des grandes administrations et des "opérateurs d'importance vitale" avec "un impact modéré, a souligné Guillaume Poupard, directeur générale de l'Anssi, alors que l'impact sur les PME reste difficile à quantifier.
Les opérateurs français mettent fin aux frais d'itinérance en Europe
Free, Orange et Bouygues Telecom ont aboli avant l’heure le « roaming », ces surcoûts prélevés sur l’utilisation du téléphone portable depuis l’étranger. Seul SFR compte s’y mettre à partir du 15 juin, conformément à la date imposée par la Commission européenne.
Fini les surcoûts prélevés sur l'utilisation du téléphone portable depuis l'étranger. En France, les opérateurs télécoms ont déjà commencé à abolir le « roaming », comme l'a exigé la Commission européenne. Orange, Free et Bouygues Telecom l'ont fait avant l'heure. Seul SFR va appliquer ces nouvelles règles à partir de la date limite du 15 juin fixée par Bruxelles.
Dernière annonce en date : celle de Bouygues Telecom lundi. L'opérateur offre désormais à tous ses clients de « profiter sans frais supplémentaire de leurs offres mobiles partout en Europe, toute l'année. » Suivant les forfaits, la connexion est illimitée, ou limitée de 20 Mo à 25 Go/mois en Europe et dans les départements d'Outre-mer. Au-delà, le consommateur va devoir payer un surcoût.
C'est Free qui le premier a aboli le roaming dès le mois de mars pour les abonnés à son forfait à 19,99 euros. L'opérateur a non seulement supprimé ces frais en Europe, mais aussi dans plusieurs autres pays (35 au total) dont les Etats-Unis, le Canada, l'Australie ou encore Israël. Dans ces pays, les abonnés peuvent consommer jusqu'à 5 Go de data par mois (sur des réseaux 3G pour l'instant). Bouygues a répliqué lundi en proposant, lui aussi, le roaming gratuit depuis les Etats-Unis et le Canada, « jusqu'à 25 Go chaque mois », pour les clients du forfait Sensation 100 Go.
Orange avait aussi anticipé en mettant fin dès le 18 mai à la surfacturation des appels et de la consommation de données en 4G à l'intérieur de l'Union pour tous ses clients. Quant à SFR, il a prévenu début mai qu'il ne renoncerait au roaming qu'à partir du 15 juin. Il sera donc le dernier des opérateurs français à passer à l'acte. L'opérateur va permettre les appels, SMS et MMS en illimité en Europe, mais la connexion Internet sur le smartphone, elle, restera en revanche systématiquement limitée.
Cela fait des mois que les opérateurs télécoms se préparent à cette grande échéance qui va impacter leurs revenus. Surtout dans leurs contrats avec les entreprises : le roaming, c'est 10 % à 15 % de la facture. C'est une activité très margée : 70 % à 80 % selon le britannique Vodafone. En Europe, il représente aujourd'hui entre 1 % et 3 % des Ebitda consolidés. Orange a par exemple fait savoir que l'impact sur son Ebitda serait de l'ordre de 130 millions d'euros cette année, soit 1,03 % de son Ebitda 2016.
Les opérateurs télécoms vont cependant continuer à facturer les services d'interconnexion. Ce sont les frais payés par un opérateur, Orange par exemple, à Deutsche Telekom quand l'un des abonnés du premier bascule sur le réseau du second lorsqu'il est en Allemagne. Les « telcos » espèrent aussi se rattraper avec la surconsommation de données. Chez tous, la connexion Internet et donc la consommation de données sont gratuites jusqu'à un certain point, en fonction des forfaits.
Focus sur les mises à jour majeures des algorithmes de Google en 2017
Le géant de l’internet Google réalise au moins 600 mises à jour annuelles de ses algorithmes, la plupart ayant des conséquences majeures sur le référencement. C’est pourquoi il est important de jeter un coup d’œil sur ces différents changements
Généralité sur les mises à jour en question
Les statistiques prouvent que la firme de Mountain View cherche à tout prix à perfectionner Internet. En 2016, par exemple, elle a apporté 1653 modifications de son algorithme, soit 5 corrections quotidiennes. Avant d’appliquer ces changements, elle a pris soin de tester l’efficacité des codes. Au total, elle a réalisé environ 9800 évaluations, mais n’a appliqué que les mises à jour susceptibles d’améliorer le domaine du Web comme les modifications pour éviter les « fakes news », la mise à jour Google Fred, ou encore la sortie de Phantom 5.
Cette amélioration a été apportée le 25 avril 2017. Son objectif principal est de bannir les informations faussées ainsi que les informations à caractère diffamatoire et haineux. Certes, ce changement ne suffira pas à résoudre totalement le problème, mais il s’agit d’un grand pas vers la découverte d’une solution durable. Selon le responsable de Google, le code en question sanctionnera les plateformes présentant des contenus de qualité médiocre. Grâce à lui, l’internaute pourra obtenir une réponse à sa demande sans même se rendre sur une page web. Néanmoins, cette option n’est pas encore valide si l’utilisateur réalise une requête en anglais.
L’une des plus récentes mises à jour de Google est le Google Fred, mise en application le 8 mars dernier. Elle vise à pénaliser les sites internet qui regorgent de publicité en sanctionnant surtout les plateformes qui vident des revenus engendrés par les annonces commerciales. Très souvent, ce type de page web n’est pas intéressant pour les internautes vu le manque d’information à forte valeur ajoutée. Notons tout de même que l’algorithme en question concerne surtout les sites utilisant le fameux Black Hat SEO. Autrement dit, le code vise à lutter contre le spam.
La sortie de Phantom 5
En février 2017, Google a également procédé à une mise à jour appelée « Phantom 5 » qui vise à identifier la qualité du site concerné comme la plupart de ses algorithmes. Pour y parvenir, il se penche sur les contenus du site et fonctionne URL par URL, son déploiement pouvant prendre plusieurs jours. Le parcours de l’internaute sur le site tient une place importante pendant l’évaluation. Concrètement, plus l’utilisateur navigue sur la page web, plus celle-ci gagne un bon point aux yeux de « Phantom 5 ».
La pénalité sur les interstitiels
Le 10 janvier 2017, Google a officiellement déclaré que la présence de publicité intrusive sur les sites internet mobiles engendrera des pénalités. Rappelons toute de même que toutes les annonces commerciales ne sont pas concernées par cette mise à jour. Cette dernière vise surtout à éviter les pop-up qui gênent l’internaute dès le chargement de la page ainsi que les publicités qui bloquent l’accès aux contenus. Par ailleurs, les sites présentant de faux interstitiels seront sanctionnées. C’est par exemple le cas de ceux qui demandent d’installer une application pour accéder aux informations de l’internaute alors qu’il suffit de scroller pour les voir.
Bref, Google a apporté des changements d’algorithmes dès le début de l’année et continuera sans doute à en proposer d’autres pour perfectionner le secteur du web.
SFR c'est fini, va se rebaptiser Altice
La Société Française du Radiotéléphone, créée en 1987, s'appellera désormais Altice, du nom de sa maison-mère. Le changement, attendu depuis un moment, a été officialisé et sera acté avant la fin juin 2018. Il vise notamment à faire oublier les récents déboires de l'opérateur.
À un jour près, le pronostic de Satellifax se serait vérifié : le changement de nom de SFR, attendu pour le lundi 22 mai, a finalement été annoncé ce mardi 23 mai. D’ici fin juin 2018, la Société Française du Radiotéléphone créée en 1987 sera renommée Altice, du nom de sa maison-mère, à l’instar de tous les actifs détenus par le milliardaire Patrick Drahi. Il en fera l’annonce officielle ce mardi à New York, comme le révèle l’AFP.
Sur tous ses actifs dans le monde, Altice va apposer sa marque d’ici fin 2018. Patrick Drahi a annoncé la nouvelle à ses salariés depuis les Etats-Unis ce mardi.
Après tout juste trente ans de bons et loyaux services, la marque SFR va disparaître. Exit la Société française du radiotéléphone. Altice, la maison-mère de SFR, propriété du tycoon Patrick Drahi, fait sa révolution : elle va déployer sa marque sur tous les actifs du groupe, implanté aux Etats-Unis, en Israël, en République Dominicaine, au Portugal et au Luxembourg, en plus de l'Hexagone, a-t-elle indiqué dès ce mardi matin dans un communiqué.
Nouveau logo, nouvelle signature, signés Publicis et son agence de design Turner Duckworth : « Together has no limits » (« Ensemble, sans limite »), a martelé, Patrick Drahi, en annonçant la nouvelle ce mardi, depuis le siège d'Altice USA à Bethpage dans l'Etat de New York, devant un parterre de salariés et de journalistes, venus des pays où Altice est présent.
Ce n'est pas un hasard si l'homme d'affaires a choisi le pays de l'Oncle Sam : il s'apprête à y mettre en Bourse une partie de ses actifs américains . « Depuis le jour Un, pas de limite, a-t-il lancé. Et le « ensemble », c'était la solution pour pousser les limites plus loin et étendre le groupe au-delà de son marché local. »
Pour Altice, il s'agit avant tout de créer une marque mondiale : « pour être un vrai groupe, il nous fallait avoir une seule marque », pointe Michel Combes, DG d'Altice. Voilà maintenant quinze ans que cette société, basée aux Pays-Bas, qui cumule aujourd'hui 50 millions de clients, a été créée par Patrick Drahi.
Ces trois dernières années, elle s'est complètement transformée à coup d'acquisitions : SFR et Virgin en France, Portugal Telecom, Suddenlink et Cablevision aux Etats-Unis, cumulant, au passage, 50 milliards de dettes . Elle est passée de 3,2 à 25 milliards de chiffre d'affaires
Rares sont les groupes qui peuvent se targuer d'une croissance aussi vertigineuse, en si peu de temps, dans l'histoire de l'industrie française. Et ce n'est pas fini : « Il est clair que nous sommes un groupe ambitieux, nous allons continuer à regarder toutes les opportunités d'acquisitions », affirme Dexter Goei, président d'Altice et DG d'Altice USA.
« Si on n'est pas numéro un, deux ou trois dans un pays, ce n'est pas excitant, c'est comme les jeux Olympiques ! », a lâché Patrick Drahi, en marge de sa présentation. Aujourd'hui, Altice est numéro quatre des câblo-opérateurs aux Etats-Unis, et compte bien s'y renforcer. « Quand je vais dans un pays, je commence par le fixe, ensuite le mobile et après le contenu, a déclaré l'homme d'affaires. Pour l'instant on est encore un peu trop petit dans le câble aux Etats-Unis pour aller dans le mobile. »
Le changement de nom de toutes les entités du groupe devrait être achevé fin 2018. Premier à se rebaptiser : l'opérateur de la République Dominicaine qui s'appelle aujourd'hui... Orange ! Patrick Drahi l'avait acquis en 2014 auprès de l'opérateur historique français à qui il paye une redevance pour l'utilisation de sa marque.
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Altice, menacé d'amende par l'Europe
Bruxelles reproche à l’opérateur de Patrick Drahi d’avoir pris le contrôle de Portugal Telecom avant l’heure.
Bis repetita ? C'était en novembre 2016, l'Autorité de la concurrence française infligeait à Altice, la société contrôlée par Patrick Drahi, une amende de 80 millions d'euros pour avoir pris, avant l'heure, le contrôle de SFR et de Virgin Mobile. Concrètement, elle reprochait à Altice d'avoir démarré ses opérations de fusion avec les deux « telcos », avant même d'avoir obtenu le feu vert du gendarme de la concurrence pour le faire.
Cette fois-ci, c'est la Commission européenne qui s'en prend à Altice, pour une histoire similaire, concernant le rachat de Portugal Telecom en 2015. C'est Bruxelles qui s'est prononcé sur cette acquisition (qui s'est faite dans la foulée de celle de SFR), car l'opération n'était pas du ressort des autorités locales. Or, là encore, les équipes de Patrick Drahi sont accusées d'avoir enfreint les règles en prenant le contrôle de l'opérateur télécoms avant d'avoir obtenu l'autorisation de le racheter. « La Commission considère que, du fait de l'accord relatif à l'acquisition conclu entre les deux entreprises, Altice était en mesure d'exercer une influence déterminante sur PT Portugal avant même que l'opération en question ne soit notifiée ou autorisée, influence qu'elle a effectivement exercée dans certains cas », estime-t-elle.Si le régulateur européen confirme sa décision, Altice pourrait se voir infliger une amende allant jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires, qui se monte à 23,5 milliards d'euros. Cependant, l'autorisation donnée à Altice de racheter Portugal Telecom n'est, elle, en aucun cas remise en cause.
Du côté d'Altice, on conteste ces accusations et on fait savoir qu' « une réponse complète à la communication des griefs » de Bruxelles va être envoyée pour « contester toutes les objections ».
Cyberattaque mondiale : un nouveau virus détecté
Un virus exploitant les mêmes failles que "Wannacry" a infecté plus de 200.000 ordinateurs sans les paralyser. Les hackers pourraient avoir gagné plus d'un million de dollars.
Et si la cyberattaque géante du week-end dernier n'avait pas été isolée ? C'est ce que pensent des experts de cybersécurité, alors qu'un virus informatique exploitant les mêmes failles que le "ransomware" WannaCry apparu vendredi dernier s'est introduit dans plus de 200.000 ordinateurs et a fabriqué de la monnaie virtuelle.
Ce virus a commencé à infecter des machines fin avril ou début mai. Il vient seulement d'être découvert car il ne bloquait pas les ordinateurs infectés. Il créait de la monnaie virtuelle sans paralyser les machines, contrairement au "ransomware" qui a frappé plus de 150 pays la semaine dernière.
Les auteurs de l'attaque pourraient avoir gagné plus d'un million de dollars, bien plus que les dizaines de milliers de dollars générés par l'attaque WannaCry, souligne la société de sécurité Proofpoint.
Comme WannaCry, ce nouveau virus a profité d'une faille de Windows, qui n'apparaît plus dans les dernières versions du système d'exploitation de Microsoft.
Même si le bitcoin est la monnaie virtuelle la plus répandue, ce nouveau virus viserait une monnaie virtuelle plus récente, appelée Monero. Cette monnaie a récemment été convoitée par des hackers liés à la Corée du Nord, déjà suspectée pour la cyberattaque géante.
La Corée du Nord a attiré l'attention dans le cas WannaCry pour un certain nombre de raisons, par exemple le fait que certaines lignes de code utilisées dans le développement d'anciennes versions du "ransomware" apparaissent également dans des programmes développés par le groupe Lazarus, soupçonné par de nombreux chercheurs d'être géré par Pyongyang.
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Très haut débit : SFR assigne Orange en justice
Les deux opérateurs doivent financer le déploiement de la fibre dans certaines régions. SFR réclame une part plus grosse du gâteau. Orange n'est pas d’accord.
Le ton monte entre SFR et Orange. Selon nos informations, SFR vient d'assigner Orange devant le tribunal de commerce de Paris, au sujet d'un différend qui les oppose sur la couverture du territoire en fibre optique.
En 2011, les deux opérateurs télécoms s'étaient réparti les zones moyennement denses à couvrir en France, qui représentent 14 millions de foyers. Orange devait investir dans 80 % de ces zones et SFR 20 %. A l'époque, SFR ne voulait pas plus.
Seulement voilà, en 2014, l'opérateur au carré rouge a été racheté par le câblo-opérateur Numericable et le nouveau propriétaire, Patrick Drahi, demande une plus grosse part. Il se dit prêt à couvrir 50 % de ces zones.
Voilà maintenant deux ans que les deux groupes discutent, sans succès. Sébastien Soriano, le président de l'Arcep , le régulateur des télécoms, avait pris fait et cause pour SFR. « Ce serait kafkaïen de bloquer SFR ! J'invite les acteurs à aller vers un partage plus équilibré, en accord avec l'Autorité de la concurrence et le gouvernement, pour permettre une accélération du déploiement de la fibre », déclarait-il aux « Echos » en janvier.
Mais depuis, impossible de trouver un accord .« SFR n'a jamais reçu de proposition concrète de la part d'Orange, notamment une liste de communes dans laquelle investir », assure une source proche du dossier. « SFR a couvert sa partie des zones moyennement dense et a besoin de nouveaux territoires pour investir. Sinon, cela fait courir un risque au plan de déploiement du très haut débit en France », argue encore la source.
L'opérateur plaide donc aujourd'hui sa cause devant le tribunal, en arguant d'un « défaut de négociation de bonne foi, pourtant prévu par l'accord signé entre Orange et SFR en 2011», ajoute la même source. Avec cette assignation, SFR espère faire reconnaître par le juge qu'il n'est plus lié à l'accord qu'il a signé avec Orange.
Chez Orange, qui a déjà commencé à déployer 90 % de villes dans les zones moyennement denses, on estime qu'il est difficile de revenir sur l'accord signé. Surtout, « depuis la fusion entre SFR et Numericable, la nouvelle entité a choisi d'adosser sa stratégie très haut débit principalement sur son réseau câblé, allant jusqu'à geler en zone moins dense le déploiement des communes confiées à SFR », rétorque Orange.Il y a moins de deux ans, SFR n'était même pas en mesure de faire les 20 % c'est pour cela qu'il a restitué une partie des communes. »
De fait, SFR n'a pas voulu installer la fibre dans les villes déjà câblées, là où sa société soeur Numericable avait déjà déployé son câble. Cela aurait fait doublon
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Cyber-attaque, le point ce dimanche 14 mai 2017
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Cyberattaque mondiale, 'sans précédent' selon Europol
Au fil de la nuit, la liste des victimes potentielles de la cyberattaque mondiale détectée vendredi par les autorités américaines et britanniques s'est allongée. Ce samedi matin on évoquait e...
Cyberattaque frappe mondiale
Le service public de la santé britannique a notamment été touché. 74 pays seraient visés, selon les premières analyses.
La Première ministre britannique Theresa May a déclaré vendredi soir que son pays avait été visé par une cyberattaque contre le service public de santé (NHS). Cette dernière est de dimension « internationale » et a touché « plusieurs pays et organisations », a-t-elle précisé.
« Nous sommes au courant qu'un certain nombre d'organisations du NHS ont indiqué avoir subi une attaque de ransomware », a déclaré la Première ministre britannique sur la chaîne la télévision SkyNews.
Ce piratage informatique qui a touché plusieurs dizaines d'hôpitaux en Angleterre a été effectué via le virus Wanna Decryptor, selon le NHS, qui crypte les données contenues sur un ordinateur, afin d'exiger de son propriétaire une rançon en échange d'une clé de décodage.
« Cela ne vise pas le NHS, c'est une attaque internationale et plusieurs pays et organisations ont été touchés », a ajouté Theresa May. « Nous n'avons aucune preuves que les données des patients ont été compromises », a-t-elle assuré.
« Bien sûr que c'est important au point que nous avons activé le centre national de cybersécurité, et ils travaillent avec les organisations du NHS touchées pour s'assurer qu'elles sont aidées et que la sécurité des patients est garantie », a-t-elle néanmoins ajouté.
Security Firm Kaspersky Lab, cité par CNN, a enregistré 45.000 attaques dans 74 pays, visant notamment la Russie. L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'informations (Anssi) a indiqué vendredi soir qu'il n'y avait « pour le moment » aucune « entité française » touchée par une ou des attaques similaires à celle subie par le service public de santé (NHS) britannique.