La Cnil tance Orange pour s’être fait voler des données
Avertissement pour Orange. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a publiquement tancé l’opérateur historique pour « défaut de sécurité des données ». Début mars, près de 1,3 million de clients Orange avaient été victimes d’un vol de données personnelles – nom, prénom, date de naissance, adresse électronique et numéro de téléphone fixe ou mobile. Une mauvaise opération pour l’image de l’opérateur historique, qui s’était déjà fait voler en février des données concernant 800.000 clients.
En mars, les ennuis d’Orange ont commencé avec un « lien de désinscription figurant sur un courriel de prospection » , explique la Cnil dans son procès-verbal . Ce lien permettait d’accéder à un serveur du prestataire secondaire (prestataire d’un sous-traitant d’Orange), XL Marketing, serveur qui contenait 700 fichiers relatifs aux clients et prospects de l’opérateur. « Ces fichiers ont été aspirés le 4 et 5 mars depuis une adresse IP non identifiée », précise la Cnil, auprès de qui l’accident n’a été notifié que le 25 avril. Lors de son enquête, la Cnil a découvert que l’application du prestataire secondaire pour la réalisation de campagnes de prospection n’avait pas été auditée et qu’Orange avait envoyé par « simple courriel et sans mesure de sécurité particulière » des fichiers clients... De même, aucune clause de sécurité et de confidentialité des données n’était imposée au prestataire secondaire. « La société a manqué à son obligation de sécurité », conclut la Cnil. Pour sa défense, Orange a notamment fait valoir « les risques inhérents à une chaîne de sous-traitance ».
Failles réparées
Chez Orange, aujourd'hui, « on prend acte de l’avertissement ». Depuis les faits, assure l’opérateur historique, la Cnil, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) et les clients concernés ont été avertis (comme la loi y oblige) et les failles ont été réparées – c’est d'ailleurs la raison pour laquelle la Cnil n’a pas prononcé de « mise en demeure ». Les fichiers clients sont désormais chiffrés et, surtout, l’opérateur a signé un contrat avec son prestataire direct, qui contraint ce dernier à faire respecter la sécurité par les sous-traitants. « La sécurité des données n’est pas liée au nombre de sous-traitants, souligne Florence Fourets, directrice de la protection des droits et des sanctions à la Cnil. Une société qui fait appel à un tiers doit signer un contrat avec lui comportant des clauses de sécurité et de confidentialité des données. »
Orange rappelle enfin que le piratage est un fléau qui touche tout le monde : « On est loin d’être les seuls à s’être fait pirater. » L’opérateur a plutôt cherché à être le bon élève en matière de respect des données personnelles. En novembre 2013, le PDG, Stéphane Richard, avait solennellement signé une charte allant dans ce sens. « Orange aurait été un bon élève s’il avait tout mis en œuvre pour éviter les dysfonctionnements, mais il ne l’a pas fait » , conclut sèchement Florence Fourets.
Apple va bientôt vous aider à retrouver votre voiture
Deux brevets déposés par Apple devraient aider les possesseurs d’iPhone et d’iPad à retrouver facilement leur voiture garée dans un parking souterrain bondé, et ce même sans signal réseau ni GPS.
Finies bientôt les déambulations frénétiques dans les parkings à la recherche de sa voiture ? Alors qu’elle prévoit d’intégrer son système d’exploitation mobile Carplay chez certains constructeurs automobiles d’ici la fin de l’année , la firme de Cupertino vient en tout cas de déposer deux nouveaux brevets qui pourraient, selon le site internet spécialisé Apple Insider , faciliter grandement la localisation de son véhicule. Et ce, même dans des zones ne disposant pas ou seulement d’un faible signal réseau.
Pour ce faire, le téléphone aura avant tout besoin d’une connexion avec une auto compatible _ qui ne serait pas forcément dotée du nouveau système Carplay mais simplement de la fonction Bluetooth par exemple _ permettant à la voiture de communiquer avec le smartphone. Selon les données transmises par l’automobile, le téléphone déterminera alors si le propriétaire s’apprête à prendre le volant ou au contraire, à se garer. Une fois la voiture parquée, la même connexion donnera la possibilité de suivre les mouvements du propriétaire s’éloignant, et le système sera en mesure de calculer les directions, les mouvements, la localisation et la vitesse de celle-ci grâce à la combinaison des capteurs, de l’accéléromètre, du Bluetooth et dans certains cas du GPS déjà contenus dans le smartphone ou la tablette. Pour se rendre à sa voiture, la personne n’aura plus qu’à demander son chemin à Siri, qui lui indiquera le chemin grâce à une carte, une interface graphique où des directions vocales.
Apple mise sur la voiture connectée
Apple n’a pas encore confirmé ni annoncé de date de sortie de ces nouvelles fonctions, ni si celles-ci intégreront la prochaine version de l’iOS. La volonté d’Apple de rapprocher son système d’exploitation des véhicules n’est, en revanche, pas nouvelle. Le géant de la Silicon Valley avait déjà dévoilé en mars dernier son système d’exploitation mobile pour voiture, CarPlay attendu pour la fin d’année chez certains constructeurs automobiles. Celui-ci devrait notamment permettre d’utiliser directement son iPhone sur un écran intégré à la voiture et ainsi de passer des appels, d’obtenir des itinéraires ou d’échanger des SMS par le biais du contrôle vocal, de l’écran tactile ou des différents boutons.
Le développement du marché de la voiture connectée, dans les années à venir, devrait particulièrement profiter à Apple ainsi qu’à Google. D’après les estimations du cabinet américain IHS remontant à mars dernier, 192 millions de véhicules seront connectés d’ici à 2020 à travers le monde - dont 23 millions en Europe - via le système de Google et/ou celui d’Apple. Pour l’heure, ce marché est encore balbutiant puisque le cabinet américain prévoit qu’à fin 2014, seules 7.000 voitures seront connectés sous le système d’exploitation Android de Google et 52.000 par CarPlay.
Les câbles USB seront bientôt réversibles
VIDEO Le nouvel USB, de "Type-C", peut être branché indifféremment dans les deux sens. Il pourrait équiper le prochain iPhone 6.
La meilleure façon de ne plus péter un câble. Comme tous les êtres normalement constitués, vous avez parfois besoin de vous y reprendre à trois fois avant de trouver enfin le sens dans lequel brancher un câble USB sur votre ordinateur. Ce calvaire technologique est sur le point de prendre fin, puisque son successeur est enfin prêt pour la production de masse, a annoncé mardi 12 août l'USB 3.0 Promoter Group (PDF en anglais), qui rassemble les industriels du secteur.
Les deux principaux avantages de ce nouveau câble, qui répond au doux nom d'USB 3.1 Type-C, résident dans sa réversibilité et sa symétrie : non seulement ses extrémités peuvent être branchées dans n'importe quel sens, mais elles sont identiques. L'embout relié à votre chargeur ou ordinateur sera ainsi le même que celui branché à votre téléphone ou tablette, rapportait le site américain The Vergeen avril.
Plus rapide que ses prédécesseurs
Côté esthétique, ce câble tant attendu est d'une taille similaire aux micro-USB 2.0, qui équipent à l'heure actuelle la plupart des smartphones et des tablettes hors Apple, précise Ars Technica (en anglais). Il est, en outre, pensé pour être"suffisamment robuste pour les ordinateurs portables et les tablettes tactiles", et"suffisamment fin pour les téléphones mobiles".
Il permettrait, enfin, de transférer des fichiers très rapidement d'un ordinateur à un smartphone, avec un débit théorique pouvant atteindre les 10 gigaoctets par seconde. Reste que pour profiter de ce bond technologique, il faudra attendre que les fabricants équipent leurs nouveaux produits de prises adaptées. Patience...
Comment optimiser réunions et séminaires grâce au digital
Depuis quelques mois, les logiciels permettant de booster la participation lors de réunions, meetings et autres séminaires fleurissent. D’après David Moulin, managing director de Powervote, le digital est devenu incontournable à plusieurs titres.
Wisembly, Myfeelback ou encore Powervote… Ces applications ont un point commun : elles proposent aux entreprises d’optimiser la participation de leurs salariés lors des réunions et autres séminaires…. quel que soit le nombre de participants. David Moulin, managing director de Powervote, estime « normale la multiplication de ces logiciels sur le marché. D’abord parce que les entreprises ont pris conscience qu’elles ne pouvaient plus organiser des réunions efficaces sans l’apport des nouvelles technologies. Mais aussi car elles veulent montrer une image moderne de leur société… »
Créer des interactions entre speaker et participants
Alors, pour répondre à ces besoins, Powervote met à leur disposition une plateforme dédiée à tous types d’événements : réunion, séminaire ou meeting . « Grâce à un identifiant, chacun des participants pourra préalablement confirmer sa venue ou bien soulever des thèmes qu’il aimerait voir traiter pendant l’événement », détaille David Moulin. Une façon efficace de filtrer et savoir qui exactement sera présent.
Mais le digital permet bien d’autres choses, à en croire le managing director de Powervote. Durant l’événement, tous les participants pourront interagir avec le speaker en fonction de ses interventions. « Et ce de différentes façons, assure David Moulin. Il peut leur solliciter son auditoire sur des questions ouvertes ou fermées, sous forme de QCM. »
Exploiter les données efficacement
Un défi de taille attend toutefois l’entreprise utilisatrice de ce type de logiciels : exploiter efficacement toutes les données récoltées lors de l’événement. « Il y a un bénéfice indéniable pour les entreprises : elles ont un retour réel de la part des participants, confie David Moulin. Mais le vrai challenge est d’exploiter correctement ce qu’ils nous disent. »
Histoire de ne pas perdre de temps, Powervote mise sur l’analyse en temps réel. « Le procédé le plus apprécié par les entreprises restent le nuage de mots, explique David Moulin. Car elles savent tout de suite ce qui fonctionne auprès de l’auditoire. » Une entreprise peut ainsi demander aux participants de plancher sur les valeurs de la société et voir les résultats quasi immédiatement. « Des résultats qui sont en majorité cohérents avec ce que pense la société. Mais parfois non. Cela permet donc au speaker de rebondir, et sur le long terme, à l’entreprise de se réajuster », détaille David Moulin.
Rebondir reste d’ailleurs l’une des plus-values apportées par ce type de logiciels. Car, outre le nuage de mots ou encore l’analyse des questions à choix multiples, Powervote proposent aux participants de poser leurs propres questions à l’intervenant, soumises aux votes de l’auditoire entier. « Cela a plusieurs bénéfices : tous les participants ainsi que le speaker voient les questions qui sont posées mais surtout l’intervenant pourra s’apercevoir quelles sont celles qui sont le plus « likées« et choisir d’y répondre », conclut David Moulin.
Pourquoi Google n'est pas français
Il y a moins de vingt ans, ses deux futurs fondateurs se rencontraient sur le campus de Stanford, aux Etats-Unis. Il y a dix ans, elle était introduite en Bourse. Aujourd'hui, la start-up Google est devenue un géant. C'est le site Internet le plus visité au monde, avec plus d'un milliard de requêtes par jour. Ce sont 60 milliards de dollars de chiffre d'affaires et près de 400 milliards en Bourse, ce qui en fait la troisième capitalisation boursière au monde derrière Apple et Exxon. Après IBM et les grands ordinateurs, après Microsoft et les logiciels, c'est l'incarnation de la troisième vague des technologies de l'information, celle des réseaux. C'est surtout une puissance formidable, et donc un formidable objet de contestation sur toute une série de sujets comme l'abus de position dominante, la censure, le non-respect de la vie privée et la remise en cause du droit d'auteur. C'est enfin une aventure typiquement américaine, sans équivalent en Europe et encore moins en France, où l'âge moyen des entreprises du CAC 40 dépasse le siècle.
Cette construction accélérée de la puissance vient de l'enchaînement de trois logiques qui n'existent pas sur le Vieux Continent. La première logique est universitaire. Le monde académique américain est ouvert sur l'entreprise. Larry Page et Serguei Brin, les fondateurs de Google, ont inventé l'algorithme qui est encore aujourd'hui au coeur de son moteur de recherche dans un travail universitaire. Le brevet a été attribué à l'université de Stanford, qui l'a ensuite cédé à Google moyennant un paquet d'actions revendues plus de 300 millions de dollars sept ans plus tard. La deuxième logique est financière. Avant même la création de l'entreprise en 1998, l'un des fondateurs de Sun a donné 100.000 dollars. Moins d'un an après, la firme a pu lever 25 millions auprès de capital-risqueurs. Au contraire, plusieurs pépites françaises ont échoué à ce stade essentiel, ce qui les a amenées à se jeter dans des bras étrangers. La troisième logique est industrielle. Google est né dans un espace propice à l'éclosion et à la croissance des entreprises high-tech, un « cluster » dense en rivaux, en investisseurs, en fournisseurs, en instituts de formation. L'entreprise a ainsi pu recruter facilement les talents dont elle avait besoin, à la sortie de l'école ou chez les concurrents. En amont, une quatrième logique a aussi joué un rôle crucial : l'accueil. Quand le père de Sergey Brin, lui aussi mathématicien, a réussi à sortir d'URSS à la fin des années 1970, il a débarqué à Paris avec sa famille. Mais il a préféré partir aux Etats-Unis. Une leçon amère au moment où soufflent sur la France les vents mauvais du repli sur soi.
Une panne chez SFR suscite l’émoi
Un incident a perturbé lundi soir le réseau mobile 3G et 4G de SFR, moins d'un mois après la grande panne du 24 juillet dernier. Il a été "réglé dans la nuit", selon l'opérateur.
Série noire pour SFR. Victime d'une panne de réseau il y a un peu moins d'un mois , l'opérateur téléphonique a eu des sueurs froides à cause d’un incident mineur survenu lundi soir sur son réseau mobile. L’avarie d’un routeur a perturbé les connexions à internet via la 4G et la 3G entre 19 heures et 21 heures, explique-t-on chez SFR.
"Tout a été réglé dans la nuit" de lundi à mardi après une "intervention sur le routeur dans la soirée", a affirmé à l'AFP Nicolas Chatin, le directeur de l'information de l'opérateur.Pendant plusieurs heures, certains clients n'ont pas pu utiliser les connexions 3G et 4G sur leur mobile, mais cette panne a été "sans commune mesure avec celle du 24 juillet", a-t-il encore précisé.
L’incident a touché potentiellement 500.000 personnes selon une source interne, sans qu’il soit possible d’établir clairement le nombre de victimes. Les abonnés ont pu passer des appels téléphoniques, la 2G n’ayant pas été affectée. Ce type d’accident survient « plusieurs fois par jour », explique-t-on chez l’opérateur au carré rouge, mais l’alerte a été donnée trop tard. Ce n’est donc pas l’ « incident national » qu’a évoqué sur Twitter un salarié en charge de l’assistance client. Le message a circulé comme une traîné de poudre sur Internet, suscitant nombre de commentaires et d’articles. SFR a même été contraint de déranger le patron du réseau lors de ses vacances.
3,8 millions d'abonnés touchés fin juillet
Le 24 juillet, la précédente panne avait paralysé pendant plusieurs heures les communications mobiles de 3,8 millions de clients de SFR et pas uniquement l'utilisation d'Internet. L'opérateur avait proposé dans la foulée des "compensations" aux personnes touchées. Les abonnés 3G et 4G à SFR se sont ainsi vu attribué automatiquement "2G d'Internet supplémentaire en France métropolitaine et ce pour une durée d'un mois".
Le lendemain, le gouvernement avait fait savoir dans un communiqué qu'il veillerait à ce que les causes de la panne "soient identifiées" avec l'aide de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (Anssi).
Si à l'époque, le service SFR avait largement communiqué sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter, cette fois-ci il a été plus discret. Et moins formel puisque SFR Assistance a publié sur son fil Twitter un mesage indiquant que l'on "a tous envie de démarrer cette journée sous les meilleurs auspices. Avec des échanges cordiaux" ...
Un ton qui contraste avec le plus grand formalisme de la communication de la fin du mois de juillet :
L’iPhone 6 pourrait devenir le plus grand lancement commercial d’Apple
Le constructeur tablerait sur un volume de production en hausse de 36% par rapport au lancement de l’iPhone 5c et 5s.
À l’approche de la probable présentation de l’iPhone 6 le 9 septembre prochain , on en sait chaque jour un peu plus sur le prochain téléphone. Notamment qu’Apple à l’intention de faire de son nouvel objet un hit de la rentrée. Le constructeur se préparerait au plus grand lancement de son histoire si l’on en croit la note d’un analyste de RBC Capital Markets, Amit Daryanani, repérée par Business Insider.
Selon ce dernier, Apple augmenterait sa production d’iPhone et prévoirait de commander à ses fournisseurs 75 millions d’iPhone 6 en deuxième partie d’année. Cela représente une hausse de 36 % par rapport aux 50 à 60 millions d’unités commandées lors du lancement de l’iPhone 5c et 5s.
Apple miserait donc sur ses supposés plus grands écrans de 1920 x 1080, notamment pour cartonner sur le marché asiatique féru de Smartphones grand format. Amit Daryanani rappelle d’ailleurs que le succès de l’iPhone est attendu. Le pic de vente du produite s’effectuant au troisième trimestre, durant les vacances. Ainsi, Amit Daryanani prévoit 10 millions d’iPhone 6 vendus dans la semaine de son lancement.
Ces hypothèses viennent ainsi s’ajouter à une quantité derumeurs persistantes : une batterie avec plus d’autonomie, un écran saphir - qui serait selon les dernières informations, finalement réservé à l’iPad -, un écran plus grand ou encore un nouveau connecteur USB réversible
Nouveau smartphone sharp
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Avec son nouveau smartphone, Sharp vient chasser sur les terres d'Apple et de Samsung
VIDEO Sharp a présenté un smartphone haut de gamme et doté d'un écran LCD quasi dépourvu de bordure. Conçu pour l'opérateur japonais SoftBank il sera disponible au Japon fin août puis aux ...
Le Musée du Louvre Louvre-Lens à 1 H de Paris
Le Musée du Louvre Louvre-Lens propose à ses visiteurs différents outils numériques pour une expérience culturelle enrichie à une heure de Paris en TGV.
Fini les audioguides un peu encombrants et qui ne font que débiter du texte. Le Musée du Louvre Louvre-Lens, qui a ouvert ses portes en 2012 et a attiré plus de 900 000 visiteurs en un an, a décidé d’innover en proposant à ses visiteurs plusieurs outils numériques.
L’objectif : proposer une nouvelle offre culturelle qui fait le lien entre le passé et les technologies du 21ème siècle. « Nous voulions apporter une expérience interactive à nos visiteurs. Cela est en phase avec l’évolution de la société qui souhaite plus d’interactivité. » explique Xavier Dectot. « Nous pouvons aussi répondre de façon virtuelle à un certain nombre d’interrogations de nos visiteurs. »
L’offre numérique se caractérise d’abord par un guide de visite novateur, sur smartphone, basé sur un dispositif de visualisation en 3D des galeries du musée.
Au programme : commentaires audio et vidéo en plusieurs langues, visites thématiques et même un parcours ludique dédié aux enfants.
Le Musée du Louvre-Lens a également développé une application mobile, disponible gratuitement sur Android et iPhone, qui permet au public de préparer en amont sa visite en sélectionnant et localisant les œuvres qu’il souhaite découvrir en priorité. Après 18 mois, Xavier Dectot dresse un bilan très positif : « c’est un grand succès auprès des visiteurs dont 1 sur 2 prend le guide de visite. Avec une forte adhésion pour l’outil des publics plus âgés ». Une nouvelle fonctionnalité offrira bientôt la possibilité aux visiteurs d’enregistrer leurs coups de cœur dans une liste de favoris, accessible ensuite depuis la rubrique « espace personnel » du site Internet du musée. Les visiteurs pourront ainsi composer leur parcours selon leurs affinités et leurs centres d’intérêts personnels.
Le musée planche également sur de nouvelles innovations pour enrichir davantage l’expérience des visiteurs, avec notamment dans les cartons des projets de réalité augmentée.
[FR] musée du Louvre-Lens : suivez le guide... numérique [VIDEO]
En remplaçant l'audioguide par un guide numérique sur smartphone, le musée du Louvre-Lens a visé juste : plus d'un visiteur sur deux a adopté ce nouvel outil, plus complet et plus ludique ...
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Lens et environs: ils surfent sur la vague Louvre-Lens en ouvrant leur porte aux touristes
" Le Louvre-Lens sera l'un des instruments du développement économique du bassin et de cette région ", prophétisait François Hollande lors de l'inauguration du Louvre-Lens en décembre 2012. U...